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à la recherche d'une âme perdue

Début 2016, je pensais beaucoup à ma grand-mère décédée un an auparavant. Je me demandais notamment si elle avait vécu heureuse en tant que femme.

Plusieurs images de cette série ont été prises dans la maison où elle a vécu la majeure partie de sa vie à Tizi Ouzou et où l’atmosphère est devenue morose depuis sa mort.

 

De l’enfance à l’adolescence, cet endroit représentait pour moi un terrain de jeu. Puis, une fois devenue femme et consciente de la cause féminine, je prenais conscience que cet univers était celui de ma grand-mère, née à la fin des années 20, qui ne sortait presque jamais, se consacrait à son foyer et, souvent, masquait ses états d’âme. 

 

Je me demande comment aurait-elle vécu si elle avait eu le choix. Si elle avait eu la capacité de décider de son destin. On dit que les époques changent, et que la vie des femmes s’améliore. Mais je ne sais pas si les femmes peuvent vraiment choisir la vie qu’elles souhaitent mener. Ou si leur parcours est déterminé principalement par le hasard et les conventions sociales. 

 

 Dans ce travail, j’ai tenté de transmettre mon ressenti en cherchant les réponses dans les lieux où j’ai pu voir des indices, et dans les empreintes que l’âme de ma grand mère a laissé dans la maison… 

Looking for a lost soul

I thought a lot about my grandmother who dead for a year ago.  I was asking myself if she had lived happily as a woman.

Several images of this series were taken in the house where she lived most of her life. The atmosphere has become gloomy since her death.

 

From childhood to adolescence, her house was a place of play. Then, when I grew up and became aware of my femininity and then of the feminine issue, it became the universe of my grandmother who was born in the 1920s. This old woman who rarely went out, was totally devoted to her home, and never spoke her mind publically. Sometimes, I wonder how she would have lived if she had the possibility to choose her life?

 

Can women today choose the life they want to lead? Or is it determined mainly by chance and social conventions?


In this work, I tried to convey my feelings by lseeking answers in the imprints that the soul of my grandmother left in the house ... and in places where I thought to find clues.

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